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Rookhaven, duologie – Padraig Kenny

« Méfiez-vous des ombres et de ce qui s’y cache... »


Les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit…
Mirabelle habite un mystérieux manoir en pleine forêt avec une famille un peu particulière. Il y a par exemple son oncle Bertram, capable de se transformer en féroce grizzly, ou sa tante Eliza, dont le corps entier est composé de centaines d’araignées… Autrefois chassés par les hommes (qu’ils avaient, il faut dire, une fâcheuse tendance à dévorer), ces monstres ont conclu un Pacte avec le village le plus proche : en échange d’un approvisionnement régulier en vivres, ils ont juré d’épargner leurs voisins.
Jusqu’au jour où deux orphelins, Jem et Tom, réussissent à franchir la barrière magique qui isole le manoir du reste du pays. Or si cet Enchantement permet à Mirabelle et à sa famille de rester cachés aux yeux de tous, c’est qu’une créature bien pire qu’eux encore les menace. Tandis que la jeune fille se lie d’amitié avec les deux enfants et s’ouvre peu à peu au monde extérieur, le danger se rapproche inexorablement…


L’histoire

Il existe un village où un pacte a été scellé. Où un manoir peuplé d’habitants très spéciaux est dissimulé derrière une porte à l’accès règlementé. Ce village se nomme Rookhaven, et c’est dans ce manoir qu’habite Mirabelle habite avec sa famille de monstres. Lorsque deux jeunes humains vont franchir la barrière qui calfeutre le domaine, une étrange cohabitation va être mise en place. Mais les monstres sont-ils ceux que l’on nomme ainsi ?

Et c’est un carton plein pour cette duologie qui m’a fait plonger tête la première dans le bain de l’automne ! Vous l’aurez en effet sans doute remarqué avec la thématique des monstres, mais cette série à une superbe ambiances bien creepy, parfaite pour Halloween. C’est sombre, c’est peu ragoutant, c’est poisseux et angoissant… L’ambiance est clairement un des plus gros points forts de l’univers, puisqu’elle m’a transportée du début à la fin.

On peut rapidement faire un parallèle entre la peur des humains envers la famille du manoir, qu’ils ne comprennent pas et la peur de la différence, de manière générale : des codes, des habitudes et des apparences différentes génèrent des incompréhensions dans les deux « camps » et c’est seulement lorsque l’un d’entre eux décide de faire un pas vers les autres que la situation évolue. Une jolie leçon de tolérance et d’entraide !

Ce ne sont par contre pas des romans jeunesse à mettre entre toutes les mains : le récit est violent par moment, un peu trash et les monstres que l’on nous décrits ne sont clairement pas « beaux à voir »… l’éditeur conseille la série à partir de 10 ans, mais si l’enfant est assez sensible et visuel, je le conseillerai plutôt vers 12/13 ans (l’ouverture du tome 1 se fait quand même sur des plantes carnivores qui se battent pour des os dont on ne connait la provenance…). C’est par contre un bon titre pour Halloween, comme écrit plus haut !


Les personnages

Tous les membres de la Famille sont intéréssants, même si j’ai eu mes préférés. Mirabelle par exemple, se pose beaucoup de question : jeune, curieuse et régissant au quart de tour, elle représente à elle seule la jeunesse et la volonté de se construire, en tendant de s’identifier au travers de son entourage.
Enoch est la figure d’autorité rigide, Eliza la beauté apaissante, les jumelles sont les pestes de services, Olibrius l’oncle sympa… Mais le personnage que j’ai préféré est Goret. L’ancien de la famille à une présence et une prestance sans pareil et j’avais hâte de découvrir son évolution au fil des pages.

Concernant les humains que l’on va rencontrer, je me suis beaucoup moins attachée à eux. Et le fait que l’on ne retrouve pas le duo rencontré dans le tome 1 n’a pas aidé. Mais au final, ils ne servent que d’amorce à l’intrigue, qui se centre réellement sur la Famille.


L’édition

Comme toujours, Lumen nous propose de très beaux ouvrages : couvertures très parlantes, mise en page dynamique, illustrations… Tous ces éléments rendent la lecture encore plus agréable et facilite l’immersion.

J’en profite pour remercier la maison d’édition pour l’envoi du second tome en service de presse ! ^^


En bref…

Une série coup de cœur, courte et entièrement éditée, que je recommande aux jeunes ados qui ont envie de frissonner un peu ! ^^


Liens utiles

Le compte Instagram des Editions Lumen : https://www.instagram.com/lumeneditions/

Se procurer la duologie sur le site Place des Libraires : https://www.placedeslibraires.fr/listeliv.php?base=allbooks&mots_recherche=rookhaven

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Taverne des Séries #22 – Mars 2022

Petit arrêt dans mon voyage au travers des pages…
Reposons-nous un peu à la Taverne des Séries !
Ici, légers spoilers et retours groupés sur différents tomes sont de mise !
Au programme aujourd’hui : pas mal de services de presse numériques (merci NetGalley) et quelques petites lectures du mois de mars ! ^^


Bakari Champollion, chasseur de trésor – Marine Orenga et Coralie Muce

Découvre le trésor du plus grand explorateur de l’Histoire !
Bakari, son amie Zoé et leur raton laveur de compagnie sont passionnés d’archéologie et rêvent de devenir un jour d’illustres explorateurs. Par un habile concours de circonstances, ils parviennent à participer à la grande chasse au trésor organisée par leur idole de toujours. C’est leur heure de gloire ! Mais face à plusieurs équipes de vrais spécialistes et sans aucun matériel, les trois amis parviendront-ils à résoudre les énigmes pour trouver l’inestimable butin ?

L’idole de Bakari lance une ultime chasse au trésor : il a désigné dans son testament 5 jurés, qui doivent à leur tour sélectionner un champion, afin de trouver SA plus grande découverte dans un temps limité. Grâce à enchainement de circonstances incongrues, Bakari, son amie Zoé et son raton-laveur Mortimer, vont entre dans la course et tenter de découvrir les secrets du célèbre chasseur de trésor.

J’ai dévoré ce petit roman avec beaucoup de plaisir : l’enquête est très sympa à suivre et voir les spécialistes se heurter à des murs au fil de leur découverte (de manière très comique d’ailleurs), pimente le tout. On ajoute à ça les interventions des pensées de Bakari toujours très drôles et pince-sans-rire et les jolies illustrations qui ponctuent le récit et c’est le jackpot.

Bref, une super petite enquête, que je ne peux que conseiller, dès 7/8 ans ! ^^
(encore merci aux Editions Poulpe fictions pour cette superbe découverte en numérique !)

Edition Poulpe fiction – 206 pages n&b – 11,95€


Love love love, tome 2 : Bang bang shoot shoot – Kid Toussaint et Garrido Andrès

Elle et Karel poursuivent leur relation amoureuse, dans une société où les robots revendiquent la liberté auprès de maîtres les ayant condamnés à l’obsolescence programmée.
Dans ces conditions, difficile pour l’humaine et le mécha de se laisser aller à la légèreté ! D’autant que Karel, qui a empêché son coloc Andy de faire sauter les verrous d’agressivité des robots, se trouve maintenant visé par ses propres pairs. Problèmes supplémentaires : le plasticage de son appartement, sa date d’obsolescence qui approche furieusement, mais aussi les sombres agissements d’un tueur en série dont on ignore toujours l’identité…
En se cherchant une vie meilleure, le jeune couple n’est-il pas en train de se précipiter vers le chaos ?

On retrouve Elle et Karel, qui en parallèle de vivre leur vie à deux et d’en apprendre plus sur l’autre, se retrouvent à fuir : Karel est maintenant visé par les siens et sa date d’obsolescence programmée approche à grand pas… D’autant que le mystérieux tueur en série sévit toujours, sans que l’on ne sache pourquoi… ou pour qui.
J’ai bien aimé retrouver notre duo et les personnages qui gravitent autour d’eux. Malheureusement, il reste encore beaucoup de questions, qui ne trouvent pas leurs réponses dans ce tome… ce qui m’a donné une impression de longueur sur certaines scènes.

Le trait et les couleurs sont par contre toujours aussi agréables à suivre et la fin donne très envie de découvrir la suite.

Bref, un second tome un peu moins captivant que le premier, mais une intrigue qui donne envie de découvrir la suite ! ^^
(Merci aux Editions Dupuis pour l’envoi de ce titre au format numérique !)

Edition Dupuis – 56 pages couleurs – 12,50€


De rouages et de sang, tome 1 : Les disparus d’Arkantras – A. D. Martel

Depuis quelque temps, une menace plane sur les bas quartiers d’Arkantras… Le bruit court qu’une créature avide de chair humaine enlèverait les enfants à la nuit tombée pour les dévorer. Que diable, Rowena, jeune orpheline passionnée de mécanique, se moque bien de ces histoires à dormir debout ! Jusqu’au jour où son ami, Œil-de-Pirate, disparaît lui aussi dans d’étranges circonstances… Résolus à le retrouver, Rowena et son fidèle chat à la patte mécanique, Monsieur Gratouille, s’enfoncent dans les profondeurs d’Arkantras. De son côté, Eugène Bassompière, un journaliste issu de la bonne société, se voit chargé d’enquêter sur ces disparitions. Sur les traces du monstre, les destins d’Eugène et Rowena vont s’entremêler. Que se passe-t-il réellement dans la ville ? Et si la vérité s’avérait pire que tout ce qu’ils pouvaient imaginer ?
​Plongez dans les bas-fonds d’Arkantras, où le danger se cache à chaque coin de rue…

Tic tac, tic tac… les disparitions s’enchaînent dans les bas-fonds d’Arkantras…
Merci aux Editions Scrineo pour l’envoi de ce premier tome en numérique !

J’ai dévoré ce roman en une soirée : l’ambiance steampunk et le coté enquête dû à ces disparitions m’a complètement happée. J’ai adoré suivre nos personnages, attendant leur rapprochement et cherchant à comprendre comme eux, ce que dissimule les bas-fonds.

L’intrigue se déroule petit-à-petit, l’action étant présente par vague, comme dans un film. Mais je n’ai pas senti de temps mort et c’est ce qui a fait que lorsque j’ai tourné la dernière page, je me suis trouvée comme une idiote, parce que je voulais continuer à suivre l’aventure du duo.

Les personnages justement, ne sont pas en reste et portent le récit. Prenons Eugène : ce n’est pas un héros. Et c’est justement ce qui m’a plu dans ce personnage : Il a certes de grandes idées et des envies de revendications et de rebellions, mais c’est un froussard, qui a déjà perdu en voulant jouer au plus fort et qui en porte aujourd’hui les conséquences comme une croix. Sa couardise est compensée par le caractère tout feu tout flamme de Rowena, qui est plus jeune et dont la vie dans les bas-fonds lui a appris à calculer rapidement les risques et à saisir toutes les opportunités. le duo qu’ils forment s’équilibre et c’était très agréable à suivre.

Bref, j’ai adoré ma lecture et j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le second tome, en espérant en apprendre plus sur le passé d’Eugène et sur la noblesse, qui semble bien cacher son jeu ! ^^

Editions Scrineo – 360 pages n&b – 16,90€


La Reine des ombres, tome 1 – Tricia Levenseller

Personne ne connaît l’étendue des pouvoirs du Roi des Ombres, fraîchement couronné. Certains disent qu’il peut contrôler les ombres qui errent autour de lui et les manipuler à sa guise. D’autres que les ténèbres lui murmurent les secrets de ses ennemis. Peu importe, Alessandra sait ce qu’elle veut, et rien ne pourra l’empêcher de mettre son plan à exécution. Mais la jeune fille n’est pas la seule personne qui cherche à conquérir le trône. Et alors que les attaques envers le Roi se multiplient, elle se retrouve à devoir mettre toute son énergie à le défendre, le temps qu’il puisse faire d’elle sa reine. Car après tout, quoi de mieux pour un roi des ombres qu’une reine perfide et rusée ?

Un titre avec du potentiel… mais qui reste en surface.

Le principe était plutôt intéressant : on suit une anti-héroïne, prête à tout pour obtenir le pouvoir, y compris le pire. le début du roman et ce qu’on découvre d’Alessandra m’a captivé : l’héroïne est cruelle, détestable, sûre d’elle et de ce qu’elle veut, ce qui l’a rend intéressante.

Et puis les intrigues de cours commencent… et là c’est la déception : plus on avance et plus Alessandra apparait comme une petite princesse capricieuse, les complots de cours sont de surface et peu approfondis et la romance m’a paru très légère pour un titre qui m’avait été vendu comme « spicy à la ACOTAR« …

La fin de ce tome 1 laisse supposer un second tome dans l’action, plein de colère et de vengeance, mais ce volume m’a laissé une sensation de « bon… et bin ce n’est pas ce que j’attendais… et je sais pas vraiment ce que j’en pense…)

Bref, un titre qui était très attendu, qui a eut un succès retentissant en VO, mais qui m’a laissé une sensation de « déjà-vu/pas assez développé ». Dommage ! ^^ »
(je remercie néanmoins les Editions Hugo pour l’envoi de ce titre en numérique)

Editions Hugo, collection Stardust – 443 pages n&b – 18,50€


En route pour les contes ! – Claudia Bordin

Dans les contes il est toujours question d’un chemin, d’une quête, d’un voyage. Pour preuve la Reine des neiges, Le livre de la jungle, le Chat botté. Dans ce volume, tu pourras continuer à suivre les pas des héros de ces extraordinaires aventures, et bien d’autres encore, et observer d’un seul coup d’œil tous leurs mondes magiques.

Les recueils de contes, c’est un classique. Mais sous forme de cartes, c’est original !

C’est le style graphique de l’illustratrice qui m’a attirée vers cet ouvrage : un trait très géométrique, avec beaucoup de superpositions d’aplats et de dégradés, associés à des palettes de couleurs larges et vives.
Chaque planche est un plaisir pour les yeux et propose un jeu de cherche-et-trouve avec les enfants après la lecture du conte choisie.

Niveau écriture par contre, j’ai eu un peu plus de mal. L’ouvrage est traduit de l’italien et j’ai l’impression qu’il y a eu quelques soucis de traduction : pronoms qui changent en quelques lignes, phrases longues devenant lourdes en français, problèmes de syntaxe… C’est un peu dommage car le principe de l’ouvrage est top !

L’illustratrice a réalisé d’autres ouvrages sur le même principe, qui n’ont pas tous été traduits. Pour ma part, je pense que je me les procurerai en italien directement, pour voir si c’est un problème de traduction ou de narration.

Bref, un bel album, proposant une nouvelle façon d’aborder les contes, mais dont le texte n’est pas le plus féérique qui soit. ^^

Editions White Star Kids – 48 pages couleurs – 16,90€


La belle au bois dormant – Gaël Aymon et Sébastien Pelon

Dans un château au fond des bois, une fête est donnée, pour célébrer la naissance d’une petite princesse tant désirée. Le roi et la reine ont convié les souverains de tous les pays voisins, et jusqu’au bout du monde. Ils ont même prié les douze fées du royaume de se pencher sur le berceau de leur fille.
Quand soudain… Des torrents de pluie noirs voilent le soleil d’une triste pénombre. Le tonnerre gronde. La nuit s’abat sur le château.

C’est une très belle version de ce conte que le duo nous propose. le texte est agréable à suivre et les illustrations, dont une partie comprennent des parties découpée, servent le récit.

Etant une grande fan de paper-art et de pop-up, j’ai adoré parcourir les différentes pages et découvrir ce que cachent les différents rabats.
Attention cependant aux petites mains un peu brutales, car le découpage des pages les rends fragiles sur certaines parties et ils seraient dommage de les déchirer ! ^^

Petite note bonus concernant la fin : je l’ai trouvé très chouette, car bien plus douce et moins limite au niveau du consentement que la version communément utilisée.

Bref, un joli petit coup de cœur pour cette version d’un classique qui connait de nombreuses version ! ^^

Editions Nathan Albums – 32 pages couleurs – 19,95€

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Taverne des Séries #21 – Février 2022

Petit arrêt dans mon voyage au travers des pages…
Reposons-nous un peu à la Taverne des Séries !
Ici, légers spoilers et retours groupés sur différents tomes sont de mise !
Au programme aujourd’hui : Les bonnes découvertes du mois de février, dont je ne vous avais pas encore parlé ! ^^


Frostheart, tome 2 : La menace des spectres – Jamie Littler

Embarquez à bord du Frostheart et rejoignez l’aventure !
Dans la cité d’Aurora, alors que le conflit avec les monstres s’intensifie, un nouvel ennemi surgit. Cendre et l’équipage du Frostheart se retrouvent pourchassés par les mystérieux spectres. Ceux-ci convoitent le cœur-de-givre, une pierre qui se trouve à bord du Frostheart. Elle aurait la capacité de libérer un puissant Léviathan au pouvoir destructeur…
Muni de l’énigme laissée par ses parents et de son don de tisseur de chansons, Cendre est le seul à pouvoir mettre la pierre en sûreté. Il tient le sort du monde entre ses mains.

J’ai adoré ce second tome. Le premier volume était un coup de coeur… et bien le second est dans la même ligné !

L’équipage du Frostheart va être particulièrement malmenée et le danger et de plus en plus présent. D’autant qu’il semblerait que Cendre n’est pas le seul a être à la recherche de ses parents… Les révélations de fin de tomes sont déchirantes et j’ai hâte de découvrir la conclusion de cette aventure, qui sort justement en avril !

Bref, une suite toujours aussi chouette et un destin bien plus grand qui plane sur notre jeune héros ! ^^

Edition Nathan – 400 pages n&b – 16,95€


La sorcière aux champignons, tome 1 – Tachibana Higushi

Luna la sorcière habite au fond d’une sombre forêt et fait pousser des champignons vénéneux sur son passage. Les villageois la craignent et la fuient, car ils ignorent qu’elle œuvre uniquement dans le but de les aider. Luna cache sa tristesse et tente de se satisfaire de sa condition. Mais un jour, l’amour vient lui jouer des tours…

La première série de cette autrice, L’Académie Alice, a marqué mon adolescence : un dessin très particulier voir bancal par moment, mais des personnages profonds et attachants et surtout un scénario complexe et bien mené sur les 31 tomes qui composent la série.
Alors quand son retour a été annoncé dans le catalogue de Glénat, je n’ai pas cherché plus loin et j’ai immédiatement ajouté le titre à ma wishlist !

On suit dans ce premier volume le quotidien de Luna, une jeune sorcière liée aux champignons. Peu appréciée par les habitants des villages voisins, la jeune fille leur livre pourtant des remèdes miraculeux et purifie leur air avec ses miasmes.
Un premier tome introductif, dont la fin promet une suite plus mouvementée et sans doute plus sombre que ce que la couverture toute douce annonce.

Bref, un début de série très sympa, que je ne peux que vous conseiller pour une dose mignonitude !

Edition Glénat – 194 pages n&b – 6,90€


Six mois par an – Clara Duarte

L’histoire d’Hana et Ro, c’est… une bagarre, un supermarché, beaucoup de spaghettis, une salle de bain écœurante, un piano électronique et beaucoup trop de plantes.
C’est bordélique, maladroit, mais c’est aussi beau. Surtout, c’est évident. Ça l’est tellement qu’Hana pense que ça pourrait durer éternellement.
Et puis, le 31 août, Hana s’endort paisiblement au côté de Ro. Mais à son réveil, Ro n’est plus là.
Disparue, sans laisser de traces. Envolée, sans que personne se souvienne d’elle, sauf Hana. Comme si, au final, Ro n’avait tout simplement jamais existé.
Qui est vraiment Ro, cette jeune fille mystérieuse et pourtant pleine de vie ?

Un récit légèrement fantastique, où se mêle plein de thématiques différentes, plus où moins développées. Une histoire d’amour qui lie deux jeunes femmes brutalement, en chamboulant leur quotidien.

Si j’ai beaucoup aimé la conclusion du roman, apportant les réponses à mes interrogations, j’ai eu un peu de mal à avancer dans ma lecture : j’ai trouvé un certain nombre de longueurs, accentuées par l’omniprésence de la drogue et de l’alcool. Alors certains d’entre vous risquent de ne pas voir le problème (après tout on parle de jeunes adultes d’aujourd’hui et c’est plutôt réaliste), néanmoins ce sont des thématiques avec lesquelles j’ai beaucoup de mal, d’autant que ça banalise la prise de ses derniers, ce qui ne me parait pas être un message très sain à transmettre (après tout ce n’est pas forcément parce que tout le monde le fait que c’est une bonne chose)…

Mais le coté fantastique m’a quand même maintenu dans l’intrigue et le mystère qu’est l’existence de Ro, dont on apprend que quelques fragments avant la révélation finale fait que l’on se pose des questions tout le roman et que l’on a envie de connaitre le pourquoi du comment.

Bref, un récit qui change un peu de ce que j’ai l’habitude de lire, qui m’a pas mal dérangée sur certains points mais à la fin agréable ! ^^
(Merci aux Editions Hachette pour l’envoi de ce roman en numérique !)

Editions Hachette – 576 pages n&b – 18€


Magica – Yuzuko Hoshimi

Découvrez les contes oniriques d’un magicien qui observe le monde !
Il est le témoin privilégié de ces instants où la vie brille de mille feux…
Il était une fois un beau magicien qui ne pouvait utiliser qu’une seule magie, un peu étrange, lui permettant de transformer l’éclat de la vie en gemme. Chacun de ces joyaux renfermait les drames et les comédies que ce mage impuissant avait vu se dérouler à travers l’univers.
Ainsi se lève le rideau sur ces  » contes de fée fantastiques  » aussi touchants que stupéfiants.

Cette superbe intégrale regroupe 5 courtes histoires, dont un magicien (que l’on nous présente dans le prologue) va être témoin. Simple spectateur, c’est une sorte de voyageur qui passe au cours de l’histoire, sans réellement interférer, servant de fil conducteur entre les différents récits.

Ces derniers, très oniriques, peuvent pourtant être rattachés à des sujets d’actualités bien plus poussés : la cause animale, l’écologie, la guerre, la quête de « l’immortalité »… le tout sublimé par le trait de la mangaka, tout à l’aquarelle et en couleurs !

Bref, j’ai adoré ma lecture et je ne peux que la conseiller. Mais petit avertissement quand même : la mort et la violence sont très présentes malgré le coté tout doux du trait. Cumulées à la complexité du sous texte, ce n’est pas un titre pour les plus jeunes, ni un titre à lire dans un mood « sans prise de tête », au risque de passer à coté !

Editions Meian – 192 pages couleurs – 14,95€


Gousse et le livre des Scribes – Tristan Koëgel

« Et si je vous disais que j’ai libéré ma ville et tous ses habitants avec trois pétards, deux poireaux, une poignée de sarbacanes, une fille aux yeux verts et une bibliothécaire ? »
Ce que raconte le jeune Gousse vous paraît bizarre ? C’est pourtant vrai. Le plus incroyable, c’est que pour sauver sa ville, il va être propulsé au Moyen Âge grâce à un grimoire magique !
Suivez notre héros dans cette drôlissime aventure. Ventredieu ! Vous ne serez pas déçus du voyage !

Un chouette moment de lecture ! ^^

Gousse est un farceur. Les mauvais tours c’est son dada. Mais par un coup du sort, il va se retrouver transporté au Moyen Age, accompagné de la bibliothécaire de son village et d’une jeune apprentie qui n’a pas sa langue dans sa poche ! le seul moyen pour rentre dans son époque est de remettre la main sur le grimoire magique de Madame B… Et ça, ce ne sera pas du tout cuit !

Gousse fait partie de ces héros détestables pour les frasques qu’ils jouent mais également très attachants pour leur humour à toutes épreuves. le récit n’est pas très long, ponctué de petite illustrations, ce qui rend la lecture très fluide est parfaite pour des enfants de 8-9 ans. On ajoute à ça le langage « moyenâgeux » qui détonne avec les pensées du jeune garçon ainsi que les inventions modernes qu’il va introduire à sa sauce dans cette époque et on obtient un titre très drôle, qui en ravira plus d’un.

Bref, à faire découvrir pour dépoussiérer les chevaliers et les princesses (pas toujours) en détresse ! ^^
(je remercie les Editions Didier Jeunesse pour l’envoi de ce titre en version numérique !)

Editions Didier Jeunesse – 192 pages n&b – 12,90€


Iron Widow, tome 1 – Xiran Jay Zhao

Pilotés par l’énergie psychique combinée de couples de Concubins, les Chrysalides sont les gardiens de la grande muraille de Huaxia menacée par les envahisseurs Hunduns. Mais chaque bataille se solde systématiquement par le décès de la Concubine.
Pour venger sa sœur morte au combat, Wu Zetian s’engage dans l’armée, où elle espère être associée au meurtrier de sa sœur… Mais la vengeance peut-elle suffire à son épanouissement ?
Car les femmes ne sont pas les seules à être sacrifiées par le pouvoir archaïque et patriarcal de Huaxia, où mensonges et manipulations sont légion. C’est tout un peuple qui en est victime. Ce n’est pas d’une vengeance dont ont besoin les habitants de Huaxia, c’est d’une libération. Et Zetian pourrait être l’étincelle qui mettra le feu aux poudres de la révolte…

Avant tout, je dois vous avouer un truc : les histoires avec des robots géants, j’adore ça. J’ai grandi avec des séries et licences comme Evangelion, Gundam ou encore Goldorak, ce qui fait que les méchas, c’est un peu un plaisir coupable. du coup ce roman… J’avais très hâte de le découvrir. On rajoute à ça toute l’empreinte chinoise qui touche le récit et bingo !

J’ai dévoré le roman en deux jours. Zetian a un tempérament de feu et surtout, elle ne change pas d’objectif : elle veut sa vengeance et elle l’aura. Plus on avance dans le récit et plus la colère qui l’anime grandit, la poussant à viser de plus en plus haut… une vraie anti-héroïne ! Et c’est ce qui m’a le plus plu : les personnages que l’on rencontre sont tous détestables par certains aspects plus ou moins poussés, mais n’en reste pas moins humains.

L’univers est également rafraichissant : si dans l’animation japonaise ou retrouve pléthore de mondes similaires, mêlant tradition et robotique hyper-poussée, c’est quelque chose de beaucoup plus rare par chez nous… et ça fait du bien !

Autre point à relever : si romance il y a, elle reste assez unique dans son genre. C’est un type de romance que l’on trouve peu (pour ma part c’est le premier roman que je lis avec cette tournure là) et j’ai trouvé que ça s’inscrivait plutôt logiquement dans l’intrigue.
Et puis la chute de ce premier tome… il me faut le tome 2 maintenant !

Bref, j’ai adoré, la version papier a rejoint ma wishlist et j’attends le tome 2 avec impatience ! 😍

Editions de La Martinière Jeunesse – 464 pages n&b – 20€

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Maydala Express – Pierdomenico Baccalario et Davide Morosinotto

« Si vous êtes une véritable voyageuse, mademoiselle, ne vous demandez pas où vous souhaitez vous rendre, mais plutôt comment profiter pleinement de cette vie vagabonde. »


Imaginez une ville grise, avec ses cheminées d’usines et ses nuages de charbon. Imaginez une gare gigantesque. Imaginez que dans cette gare une seule personne possède tous les trains, sauf un. Imaginez que, parmi tous les gens dans cette gare, il y a une petite orpheline qui survit en faisant le ménage sur les quais et s’accroche à son rêve de devenir mécanicienne.
Elle s’appelle Finally. Elle a dix ans. Et aujourd’hui, elle trouve dans sa poche un étrange billet qui lui permet d’accéder au mystérieux quai 1001 et de monter à bord du rutilant Maydala Express.
Où va-t-il ? Personne ne le sait vraiment. Mais c’est une occasion unique pour Finally de fuir la Ville Grise… et le début d’un voyage incroyable, semé de surprises et de dangers, jusqu’à la Gare la Plus Lointaine du Monde.


L’histoire

Je vous ai déjà déclamé mon amour pour les écrits de Pierdomenico Baccalario, non ?
Et bien je vais en rajouter une couche ! Lorsque j’ai découvert ce roman en préparant mon post sur les sorties de mars, qui n’avait été mis en lumière par personne, je suis immédiatement retombée en enfance. Alors quand l’Ecole des loisirs a accepté de m’envoyer une copie en avant-première… j’étais plus qu’excitée !

On avance aux cotés de Finally, une petite orpheline de 10 ans. La jeune fille ne connait que la Ville Grise et les 1000 quais de trains qui appartiennent à la société Speedster. Jusqu’au jour où dans sa poche, au lieu d’une louche en acier, elle trouve un mystérieux billet. Un billet très spécial et recherché, la menant vers le quai 1001, quai oublié appartenant à la Compagnie des Voyages Extraordinaires… Débute alors pour l’enfant un périple incroyable, l’ouvrant au monde et lui faisant faire des rencontres passionnantes.

Vous l’aurez sans doute compris, c’est un coup de cœur que voilà ! Mais je m’y attendais : la thématique du voyage saupoudrée de fantastique et la promesse d’une grande aventure me font souvent cet effet.
Ce qui me plait dans ce type de récit, c’est que le coté fantastique est très léger, mais il rend pourtant l’aventure magique : ici il est question d’un train, un train spécial qui ne suit pas d’itinéraire et qui vous mène à bon port. Pas forcément là où vous souhaitez aller, mais là où vous devez être. Un train pour les grands voyageurs, ceux dont la curiosité guide les pas.

Le récit prends son temps pour démarrer, ce qui nous laisse un moment pour nous familiariser avec Finally et pour s’attacher à elle. On découvre l’univers à travers les yeux de cette enfant et c’est d’autant plus agréable que celui-ci fourmille de détails. Cette exploration est pimentée par une, ou plutôt deux, courses poursuites : celle d’un homme qui souhaite faire main basse sur la dernière ligne de train indépendante et celle d’une policière à la recherche du voleur qui a détruit sa famille. L’ensemble est dynamique, très visuel, ce qui a rendu l’immersion immédiate.

Et la fin… juste parfaite !
Elle risque de frustrer un certain nombre de personnes, qui attendrons plus de réponses à leur question, surtout concernant le train. Néanmoins… elle laisse pour moi une porte ouverte, une invitation au voyage et à la découverte. On se doute qu’il y aura d’autres aventures et d’autres embuches, mais on laisse les personnages là et on remonte dans le train pour vivre les nôtres.
J’adore ce type de fin, qui me laisse une sensation de satisfaction mêlée de « je fais quoi maintenant ? » et d’une furieuse envie d’inventer la suite.

Et le petit plus… C’est que j’ai retrouvé des échos d’Ulysse Moore dans le récit (bin oui, il allait bien falloir que j’en parle). Je ne sais pas si ils sont volontaires ou non, mais cette idée de voyage un peu fantastique est présente dans les deux univers et j’ai vu dans certains noms, certaines scènes, dans certains traits de caractère, des personnages et situations déjà rencontrés dans la saga. Comme Pierdomenico Baccalario cachent des petits clin-œil dans chacune de ses séries (c’est en tout cas le cas pour toutes celles que j’ai lu), je n’ai pas pu m’empêcher de faire le lien !


Les personnages

Au niveau des personnages, si Finally est l’héroïne, elle n’est pas la seule que l’on va suivre en détail : on va découvrir le parcours d’un ancien policier pas des plus recommandables, l’aventure épique d’un micro-espion de deux centimètres de haut, la quête d’un jeune voltigeur accroché à son sac de golf ou encore les déboires d’un employé qui perd son train. A cela s’ajoute les voyageurs tous très particuliers du train, le personnel des différentes gares et bien entendu, l’équipe du Maydala Express.

J’ai adoré slalomer entre les différents personnages, découvrant au fur et à mesure des pages ce qu’ils pensent et leur vision du voyage. Ils ont tous un petit plus, auquel je me suis attachée : Frau Grossglocker et le Contrôleur pour leur coté « vieux sages attentionnés », Mortimer pour son envie de conquête et de pouvoir, Lem pour sa propension à se mettre dans les ennuis et son coté « grand-frère », Tipps pour sa quête de vengeance

Et Finally dans tout ça… est une enfant. Une orpheline qui découvre le monde et qui ne peut qu’être émerveillée devant cet ailleurs brillant et coloré, si différent de ce qu’elle connait. Elle est débrouillarde et garde en tête tout le long du voyage son rêve : devenir mécanicienne. J’ai adoré la suivre, la voir apprendre et grandir au fil de ses découvertes et rencontres.


L’édition

Je remercie encore une fois l‘Ecole des loisirs pour l’envoi de ce superbe ouvrage ! ^^

La couverture a été réalisée par Germain Barthélémy, dont vous avez sans doute vu passer le travail dernièrement puisqu’il a également réalisé les couvertures de Darius Gore de Charle Mazarguil publié chez Slalom, de la série Balto de Jean Michel Payet (également chez l’Ecole des loisirs, série qui m’intrigue beaucoup) ou encore de l’Antidote Mortel de Cassandra Lambert chez Didier Jeunesse. Je vous invite à faire un tour sur son site (juste ici) mais également à le suivre sur Instagram (par là !).

Le roman est au final une jolie petite brique de plus de 400 pages, comprenant de nombreuses illustrations, à la manière de gravures, qui ajoutent un petit plus à l’ambiance du récit.


En bref…

Un beau coup de cœur, qui m’a fait voyager aux cotés de la petite Finally et m’a insufflé (de nouveau) des envies d’ailleurs… à découvrir et vite !

J’ai maintenant très envie de me plonger dans les écrits individuels de Davide Morosinotto… affaire à suivre !


Liens utiles

Le site des Editions de l’Ecole des loisirs : https://www.ecoledesloisirs.fr/

Se procurer le roman sur le site Place des Libraires : https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782211314206-maydala-express-davide-morosinotto-pierdomenico-baccalario-barthelemy-germain/

Publié dans Roman

Le Jardin des Chimères – Johan Heliot

Et si, dans un futur pas si lointain, nos habitudes de vie conduisaient à l’extinction complète de la faune et la réduction drastique de la flore ? Si la température moyenne correspondait à nos canicules actuelles ?


Alors que la planète entière a assisté à l’extinction de la quasi-totalité des espèces animales, les scientifiques fabriquent en série des anibots, robots aux allures d’animaux, et des chimères, créations génétiques rares.
Sans scrupule, un chef mafieux met aux enchères la tête des dernières bêtes sauvages et déploie tous les moyens pour acquérir personnellement le panthigre, la nouvelle chimère dévoilée au monde.
De son côté, Deckard, jeune activiste écolo, défend la cause des derniers animaux dits  » naturels  » contre son père, le brillant généticien à l’origine des chimères. Très vite, il rencontre Tania, web-reporter orpheline de 16 ans, qui l’intrigue terriblement.
Quand le panthigre est enlevé et parvient à s’échapper, le duo, a priori mal assorti, se donne une mission folle : sauver la vie de l’animal emblématique et l’emmener au Sanctuaire, où se meurt la dernière girafe sur Terre et dont personne ne connaît l’emplacement exact…


L’histoire

Le généticien de renom à l’origine des chimères, ces animaux créés de toutes pièces par manipulations génétiques, s’apprête à présenter sa dernière création : le panthigre. Mais la bête est prisée : par la mafia qui voit en elle une chasse qui lui rapportera des millions, par les activistes qui dénoncent la création de telles espèces, par les politiciens qui comptent sur elle pour booster leurs campagnes… alors quand l’animal est kidnappé, c’est une véritable traque qui est organisée.

On commence le roman avec une image très forte : les dernières baleines remontent à la surface pour s’échouer sur une même plage, dans un mouvement de suicide collectif. Si le message parait fort et clair dans un premier temps, les populations vont finir par oublier l’évènement, ce qui signera l’extinction définitive de la faune.
C’est cette empreinte écologique qui m’a attirée vers ce roman. Et pour ça, j’ai été servie ! L’auteur soulève des sujets actuels, qui peuvent paraitre futuristes et dystopiques mais qui ne le sont pas tellement : le réchauffement climatique, la disparitions des espèces animales et végétales, l’hyper-connexion, l’humain amélioré… Si au début du roman j’ai senti un parti pris assez fort, celui-ci s’attenu au fil des pages, ce qui ouvre la discussion sur ces différents sujets : l’auteur fait un constat. Tristement réaliste mais terriblement envisageable.

Le soucis… C’est qu’avant d’être un récit engagé, c’est un roman d’action. Le contexte écologique et sociétal est par moment très impactant, puis subitement mis de coté au profit de l’aventure qui mène le duo principal et ceux qui gravitent autour. C’est dommage, car malheureusement cette partie, correspondant beaucoup aux critères du young-adult que je trouve répétitifs (amour instantané, aventures folles dont les embuches sont surmontées facilement…) ne m’a pas autant plu que le sous-texte.

Néanmoins, je ne suis pas la cible de base. C’est un récit qui me parait parfaitement adapté pour des adolescents et de très jeunes adultes, qui vont se lancer dans le roman pour ce qui m’a posé problème (l’aventure extrême et la romance) et qui vont inconsciemment engager une réflexion sur les sujets développés, en fonction de leur sensibilité.


Les personnages

Deckard, activiste écolo, rejette les créations de son père, le scientifique de renom à l’origine des chimères. Tania quant à elle, poursuit le chemin de ses parents en tant que web-reporter, prête à tout pour obtenir les images du siècle.

Si j’ai bien aimé les personnages de manière individuelle, les relations qu’ils tissent entre eux et avec les autres personnages m’ont beaucoup fait lever les yeux au ciel : amour fou au bout de 2 heures, relations familiales un peu trop clichés pour moi…

Ceux qui m’ont le plus plu sont finalement des personnages plus secondaires et surtout les grands méchants de l’histoires. Ces derniers étaient particulièrement retords et terriblement captivants. Mais je n’en dirai pas plus !


L’édition

Je remercie les Editions Scrineo pour l’envoi de cet ouvrage ! ^^

La jolie couverture, qui n’est d’ailleurs composée que d’éléments qui ont leur importance dans le roman (ce que je vous laisse découvrir…), a été réalisée par Tiphs. Illustratrice mais également autrice, je vous invite à découvrir son travail sur son site (juste ici) mais également à la suivre sur Instagram (par là !).


En bref…

Une course poursuite haletante un peu entachée par les ficelles du young adult, mais qui pousse à la réflexion !


Liens utiles

Le site des Editions Scrineo : https://www.scrineo.fr/

Se procurer le roman sur le site Place des Libraires : https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782367409450-le-jardin-des-chimeres-johan-heliot/