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Les Maudits de Faerywood – Amandine Peter

Faes, malédiction, énigmes et enquêtes, direction le manoir de Faerywood !


Depuis près d’un siècle, une malédiction pèse sur les derniers faes du Royaume-Uni et les retient prisonniers des murs de leur manoir. Tous les dix ans, les plus fins esprits du pays sont invités à participer aux jeux des Maudits, dont l’objectif est de briser le mystérieux sort.

Depuis la participation aux jeux de son frère jumeau, dix ans plutôt, Everly Quinn n’a qu’une obsession : gagner à son tour son invitation sur l’île de Faerywood et découvrir pourquoi Jake n’en est jamais revenu. Avec l’aide d’une amie d’enfance, Everly tient enfin sa chance de trouver la trace de son frère, échapper à son père, et fuir l’avenir peu prestigieux réservé aux femmes de son époque.

Que cachent les faes dans leur manoir enchanté et sous leurs airs affables ? Méfiante, Everly mène son enquête malgré les pièges tendus par les autres joueurs. Hélas, sous son masque de bienséance, ses démons rôdent, et ses propres secrets risquent d’éclater au grand jour.


L’histoire

Au vu du résumé de l’éditeur, je m’attendais à une romantasy classique avec des Faes. Et bien surprise, ce n’est pas vraiment le cas ! Ici la romance est plus remplacée par de la sensualité et surtout, elle est plutôt en second plan. Le cœur du récit, c’est l’enquête d’Everly pour percer la malédiction des Maudits et découvrir ce qui est advenu de son frère.

J’ai été happé par cette enquête et j’ai été surprise de découvrir petit à petit les indices en même temps que notre héroïne. Les rebondissements arrivent au bon moment, on a envie d’enchainer les chapitres pour découvrir la suite et en savoir plus… La plume de l’autrice est super agréable à suivre et je vais jeter un œil à ses autres écrit.


Les personnages

Everly est une jeune femme née avec un trouble anxieux. Au XIXème siècle, elle est donc cataloguée d’hystérique et asphyxiée sous les traitements qui visent à l’empêcher de trop penser… voir de penser tout court.

Si j’ai autant accroché à son personnage, c’est parce que c’est la première fois que je trouve une représentation qui se rapproche vraiment de la structuration de mes pensées et de mon trouble : un esprit en arborescence, parasité pour toutes nouvelles données captées par l’un des 5 sens et des crises qui se caractérisent par un manque d’air et un trop plein de l’environnement qui m’entour.

C’était à la fois dérangeant parce que cela montre à quel point il est compliqué pour les autres de comprendre les personnes ayant ce type de réflexion/réaction, mais également libérateur de trouver enfin une héroïne « qui me ressemble ». Je me suis donc beaucoup retrouvée dans Everly, et c’était une grande première pour moi.


L’édition

Un grand merci à la maison d’édition et à la plateforme NetGalley pour cette découverte au format numérique !

J’en profite également pour souligner le travail d’illustration de la couverture mais également des portraits des Maudits, que l’on retrouve au coeur du récit. Cela rajoute un petit plus à l’objet livre ! ^^


En bref…

Vous l’aurez compris, c’est une excellente lecture, que je ne peux que vous conseiller de découvrir et qui je l’espère piquera votre curiosité ! ^^


Liens utiles

Le site des Editions Explora : https://www.explora-editions.com/

Se procurer le roman en librairies indépendantes : https://www.librairiesindependantes.com/product/9782492659799/

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Sorciers, tome 1 : Les Sources de l’Ombre – Maxime Fontaine et Romain Watson

« Nous sommes tous porteurs d’un monde. »


Mesdames et Messieurs, bienvenue au cirque PALAZZI !
Ce soir, un numéro ÉPOUSTOUFLANT avec l’incendie du chapiteau par l’armada des CLOWNS invisibles. Venus enlever vos enfants, ils emporteront Déa, la jeune aveugle. Ernest le MAGICIEN partira à sa recherche avec l’aide de Kétinée L’ENVOÛTEUSE et de Kilma le MARABOUT. Leur quête les mènera dans un monde caché et surnaturel. Mais leurs authentiques pouvoirs de sorcellerie suffiront-ils pour sauver Déa ?
Restez en notre compagnie, vous n’êtes pas au bout de vos surprises…


L’histoire

1875, près de Verdun. Le cirque Palazzi s’embrasse. Faites la rencontre des membres qui composent cette troupe d’itinérants un peu spéciaux… parmi eux Déa, une jeune aveugle de 7 ans recueillie et adoptée quelques hivers auparavant par le magicien du cirque. Ce soir là, elle est enlevée, comme de nombreux enfants avec elle, par d’étranges clowns masqués qui se volatilisent en passant par un mystérieux passage. Ernest, Kétinée et Kilma se lancent à leur poursuite, mais quelle n’est pas leur surprise lors qu’ils découvrent un nouveau monde de l’autre coté du passage… et qu’ils ont été séparés en chemin ! Commence alors une grande aventure, à la recherches des enfants kidnappées, qui mènera à de lourdes révélations… et de nombreux dangers.

Cet univers a une origine un peu spéciale : les deux auteurs sont frères et Sorciers est avant tout un jeu de rôle, inventé par Romain Watson et joué pendant des années autour d’une table. Ils ont choisi de partager ces mondes foisonnants sous forme de romans, écrits par Maxime Fontaine, dont je vous ai déjà parlé puisque c’est l’un des auteurs de la superbe saga Les Gardiens de Mallemonde (dont vous pouvez retrouver ma dernière chronique juste ici).

Et on le sens justement : j’ai retrouvé dans Sorciers ce que j’avais aimé dans cette première série : un univers décalé et multiple, des personnages gris mais au caractère bien marqué et beaucoup, BEAUCOUP d’action. Ca ne s’arrête pas ! Je l’ai lu dans le cadre d’une lecture commune organisée par le Quart d’heure littéraire (leur compte Instagram, par ici), et c’est quelque chose qui a pas mal perturbé les différents lecteurs d’ailleurs. On passe d’une action à une autre, et il arrive que PAF, Deus ex machina pour dénouer une situation qui nous parait insurmontable. Mais c’est quelque chose qui arrive lors d’une partie de jeu de rôle (pour peu que le maitre du jeu soit d’humeur mesquine…)
Alors autant vous prévenir, vous allez être perdus. Mais c’est le but ! Tout s’emboite petit à petit et même à la fin de ce premier tome, il reste beaucoup de questions (en même temps, c’est logique vu que deux autres tomes sont prévus).

Le roman est découpé en trois parties : un premier passage du coté magique montrant qu’il existe plusieurs mondes ; un second passage qui nous montre que certains sont plus retords que d’autres et un dernier passage qui nous montre qu’ils font partis d’un tout et qu’ils ont tous des répercutions les uns sur les autres. Je m’arrêterai là pour vous laisser la surprise, mais j’ajouterai juste que je ne suis pas sûre de vouloir franchir les portes du Castel un jour… je ne sais pas pourquoi…

La fin est en apothéose et ce qui se passe dans l’épilogue promets du lourd pour le second tome (Helena, au nom de tous, je pense pouvoir te dire que tu nous ennuie fortement, pour rester polie…)


Les personnages

Ils sont nombreux ! Mais un petit groupe sort du lot :

Ernest, l’un des personnages principaux. Prestidigitateur mais également sorcier, il a un caractère passionné et est ce que j’appelle.. un gentil (il sympathise un peu trop vite avec tout le monde et ça risque de lui jouer des tours…). Sa relation avec sa fille adoptive Déa est vraiment très belle et m’a d’ailleurs beaucoup touchée. La parentalité n’est pas souvent présente dans mes lectures où alors seulement abordée et j’ai trouvé celle-ci très douce, avec de belles valeurs.

Déa justement, est un des personnages qui m’intrigue le plus : on sait au final peu de chose sur l’enfant et plus on en découvre, plus on est dans le flou… On sens qu’elle a une très grande importance mais ce premier tome ne nous laisse que des questions la concernant.

Pour continuer sur les personnages mystérieux, parlons du Prince. Alors lui… dès le début, je ne l’ai pas senti : c’est le genre de personnage qui sait ce qu’il veut et fera en sorte de l’avoir, au risque de quelques dégâts collatéraux. Je ne peux néanmoins pas m’empêcher de l’apprécier, notamment pour son coté retors… j’ai hâte d’en apprendre plus sur lui et sur sa nature dans le second tome (parce que je suis certaine qu’il cache BEAUCOUP de choses).

Concernant le duo Kilma/Kétinée… si j’ai adoré le premier, la seconde ne m’a pas particulièrement touchée.
Kilma a pour moi le rôle du mentor un peu bougon mais sage : il est puissant, sait et comprends bien plus de chose qu’il ne laisse l’entrevoir. Même si il râle, il sera toujours là en cas de besoin. J’ai beaucoup ri de ses remarques ou ses sourires en coin qui en disent beaucoup.
Kétinée quand a elle… a été entachée par une romance à laquelle je n’ai pas adhéré. On sent qu’elle est la digne relève de son grand-oncle, voir plus puissante encore, mais ses tirades sur son amour non réciproque me donnait envie de la secouer comme un prunier (déso-pas-déso, je n’ai pas réussi à m’investir dans cet amour, qui m’a plus faire rire qu’autre chose… je sais, je sais, ce n’est pas gentil de se moquer des amoureux transis…). J’espère la retrouvée grandit et moins romantique par la suite !

Je m’arrêterai là pour les personnages, car je ne peux parler des autres sans risquer de spoiler. Toujours étant que l’on fait la rencontre d’un panel assez conséquent de personnalités assez fortes et intrigantes, qui n’ont pas toutes dit leur dernier mot !


L’édition

Ce roman peut paraître onéreux… mais il vaut son prix ! Gulf Stream a fait un superbe travail d’édition : dorures, rabats découplables avec des cartes de tarots associées aux différents personnages que l’on rencontre (et d’après ce qu’a pu dire Maxime Fontaine, cet aspect-là va être exploité dans le dernier tome de la trilogie)… une jolie briquette de 500 pages dont le dos ne casse pourtant pas !

On doit la superbe couverture ainsi que les magnifiques cartes de tarot à Anne-Clotilde Jammes, dont vous pouvez suivre le travail sur son compte Instagram !

Et puis, je dois avouer que mon édition à une certaine valeur à mes yeux puisque j’ai pu la faire dédicacer lors de la venue de l’auteur sur Toulouse… l’échange était top (et j’ai une superbe Dea sur ma première page !).


En bref…

Une excellente lecture, dont j’ai hâte de découvrir les futurs rebondissements… mais étrangement, pas tout de suite ! J’ai envie de laisser poser l’univers, de faire mes propres suppositions avant de me relancer dedans. Peut-être que l’origine de ces mondes, qui ont été découvert campagnes par campagnes, sur des années, a eu un impact ? Qui sait… Rendez-vous en octobre pour découvrir la suite ! ^^


Liens utiles

Le site des EditionsGulf Stream : https://www.gulfstream.fr/

Se procurer le roman sur le site Place des Libraires : https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782354889852-sorciers-t-1-les-sources-de-l-ombre-maxime-fontaine-romain-watson-anne-clotilde-jammes/

Publié dans Roman

Les sœurs hiver – Jolan C. Bertrand

Il y a très longtemps, il y avait deux hivers : la Grande et la Petite. Et puis un jour, la Petite disparue.


Il y a très longtemps, il y avait deux hivers : la Grande, avec ses froids polaires et ses blizzards, et la Petite, avec ses glissades joyeuses et ses batailles de boules de neige. Mais depuis que la Petite a disparu, tout est détraqué au village de Brume ! Les adultes sont inquiets, plus personne ne rit aux bonnes farces d’Alfred et, surtout, les trolls passent leur temps à voler des objets, qu’ils emportent à tout jamais dans la taïga. Lorsque l’oncle d’Alfred se porte volontaire pour rapporter les objets volés et qu’il disparait sous ses yeux, avalé par la tempête, c’en est trop : il faut partir à sa recherche, coûte que coûte, braver les dangers de la forêt boréale, et affronter la Grande Hiver…


L’histoire

Et voici une jolie lecture qui nous garde encore un peu dans le blizzard du Nord. Le récit prend place chez les vikings, aux cotés d’Alfred, un jeune garçon farceur friant de bêtises. Lors que les trolls vont prendre pour cible son village, il va se retrouver bien malgré lui à devoir affronter la Grande hiver pour retrouver les objets que ces diablotins ont volés…

On suit en réalité deux récits : celui d’Albert et son oncle qui tentent de retrouver les biens de leur peuple et celui de la Grande et de la Petite qui ont été séparées par le temps.

L’écriture est fluide, le récit est visuel et on trouve pas mal de bonnes idées et de chouettes représentations dans ce titre : un peuple où les femmes ont une forte influence, une représentation accessible et positive de la transsexualité, des actes qui sont montrés du doigt et pardonnés au lieu d’être punis… Le tout présenté sous le prisme d’une aventure fantastique.


Les personnages

Albert est un chouette personnage principal. Un peu raleur sur les bords, il se plaint régulièrement de ce qui lui arrive, mais il reste un enfant attachant.

Les personnages secondaires sont finalement plus marquant que le héros : que ce soit son oncle, les femmes du village, les sœurs hivers où même Loki, qui a ma préférence (bon par contre son humour… reste particulier ^^ »). Ils apportent un peu de diversité dans l’ouvrage, ce qui est toujours bon à prendre en littérature jeunesse !


L’édition

Je remercie Jolan Bertrand pour m’avoir permis de découvrir son roman en avant-première et pour avoir répondu à mes questions ! ^^

La couverture de ce roman a été réalisée par Tristan Gion, un illustrateur que je ne vous présente plus puisque j’adore son travail (un aperçu sur son portfolio, juste ici) et petite surprise : l’ouvrage est entièrement illustré !
Le texte est donc coupé de petites illustrations voir de pages complètes permettant de bien visualiser les personnages et l’univers.


En bref…

Un chouette récit initiatique mais également engagé, inspiré par la mythologie nordique !


Liens utiles

Le site des Editions de L’Ecole des Loisirs : https://www.ecoledesloisirs.fr/

Se procurer le roman sur le site Place des Libraires : https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782211314145-les-soeurs-hiver-jolan-bertrand-tristan-gion/

Publié dans BD

Sorunne – Diego G. Reinfeld et Guille Rancel

Un ouvrage financé il y a un an maintenant… qui est arrivé à la maison juste avant les fêtes !


Je vais vous raconter une histoire de rencontre. Il y sera question de Personne, du pèlerin, de kuddra et de la bhuru.

Il est possible que mon récit révèle quelques chose de plus, quelque chose qui m’échappe ou que j’ai oublié.

Mais je brule les étapes. Asseyez-vous, l’histoire va caommencer. Et peut-être qu’après vous pourrez m’aiderr à la comprendre complètement.


L’histoire

La Sorunne comprend 5 règles :
– Tu ne liras pas les paroles écrites
– Tu ne mangeras pas les fleurs de duiya
– Tu ne briseras pas les statuettes iddâk
– Tu ne prendras pas les masques de l’arbre des morts
– Tu ne te feras pas appeller par les noms anciens
Personne a toujours suivi la Sorunne. Jusqu’au jour où le destin et le hazard vont croiser sa route…

Il m’a fallu deux lectures pour bien cerner cet ouvrage : il est très spécial !
La narration est particulière et par moment assez perchée (volonté de l’auteur ou soucis de traduction, ça reste encore un mystère).
Le récit est finalement très métaphorique, puisque le chemin que va parcourir Personne est à la fois ancré dans la réalité et bien plus introspectif, voir spirituel.

Attention cependant, ce n’est clairement pas un ouvrage à mettre entre toutes les mains : la couverture colorée peut être trompeuse, mais le contenu reste très violent par moment (on a quand même un corps sectionné dans les dix premières pages) et l’écriture n’est pas si simple que ça à décripter.

Les personnages

Personne est un personnage que je qualifierais de « page vierge » : avant le début de l’intrigue, c’est une personne lambda, et c’est seulement sa rencontre avec le pèlerin qui va bousculer son quotidien. Suite à cette rencontre, il va chercher à comprendre qui il est, en entreprenant un grand voyage à travers cet univers si spécial.

La bhuru qui l’accompagne est très mystérieuse : le passé et les caractéristiques de son peuple ainsi que ce qu’elle semble savoir mais qu’elle ne divulge pas entretient cette aura de mystère. J’aurais bien aimé en apprendre davantage, car c’est pour moi un personnage avec beaucoup plus de potentiel.

Les autres personalités que l’on rencontre sont également très intéréssantes : le pèlerin, les sages, le konsoh qui conte l’histoire… ils ont tous une importance dans le récit, mais je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler.

L’édition

Comme dans tous les ouvrages que j’ai de cette plateforme d’édition, le trait est particulièrement beau.

A mi-chemin entre la BD et le cinéma d’animation, les planches défilent à la manière d’un métrage. Les couleurs sont superbes, très vives et lumineuses et le charadesign…
Wow ! C’est un des premiers éléments qui m’a attiré : les personages sont variés et très originaux, ce qui est d’autant plus apréciable dans l’artbook (que j’ai pris lors du choix de ma contribution), où l’on peut découvrir les différentes recherches pour chacun d’entre eux.

Comme pour Crépanquine dont je vous avais parlé dans l’un de mes premiers articles, l’ouvrage est à la base en espagnol, mais a pu bénéficier d’une traduction dans plusieurs langues, dont le français. Vous n’avez donc aucune excuse pour ne pas vous le procurer !


En bref…

Une superbe réception, très attendue (depuis le temps), que je vous conseille vivement ! ^^


Liens utiles

L’instagram de Guille Rancel : https://www.instagram.com/guillerancel/

Se procurer l’ouvrage (en précomande sur le site de la Fnac, disponible à partir de mars 2022) : https://livre.fnac.com/a16352017/Guille-Rancel-Sorunne

Publié dans Roman

Fin de partie – Mérida Reinhart

« Je suis en retard, je suis en retard ! » – s’exclama le Lapin blanc et jetant un regard apeuré à sa montre.


Alaïs Dronning est la flouturière la plus en vogue de Wonderland. Elle amadoue les fleurs et confectionne ainsi des vêtements à nuls autres pareils dans sa petite boutique, tout près de l’enseigne tenue par son ami de toujours, Hatta, le Chapelier.
Un beau matin, le Roi Rouge en personne frappe à sa porte pour lui passer commande d’une robe si belle qu’elle sera garante de la paix avec la terrible Reine Blanche, ennemie séculaire du royaume. Accompagnée du redouté Chevalier de Cœur pour dénicher les plantes les plus rares, elle se met au travail. Mais la Reine Blanche n’a pas dit son dernier mot.
À quel moment le présent est-il devenu malédiction ? Alaïs l’ignore.
Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle risque sa tête, piégée au cœur d’un complot dont elle ne soupçonne pas la portée.

Épaulée par le Chapelier, accompagnée d’un étrange Chat de la Lune, aux confins de Wonderland, elle va devoir se trouver elle-même ou tout perdre.


L’histoire

J’ai commencé ce récit avec beaucoup d’attente : l’univers d’Alice au Pays des Merveilles est un de mes préférés, et je voulais à tout prix être enchantée. Et bien sur ce point, je n’ai pas été déçue !
L’autrice a su développer le coté loufoque de Wonderland et on y plonge dès les premières pages : le métier de floutière, les souris arc-en-ciel, le Roi Rouge légèrement fou, l’heure du thé… J’ai adoré !

Puis j’ai commencé à m’intéresser aux personnages et là, plusieurs choses m’ont chiffonnée : l’héroïne particulièrement belle, le meilleur ami clairement amoureux depuis toujours, le beau ténébreux qui déclenche la passion en 2 jours (littéralement, c’est un coup de foudre en l’espace de deux rencontres)…

Mais la fin… LA FIN ! Elle a clairement éclipsée ce point noir. Plus on avançait dans l’intrigue, et plus on sent que le tout va partir en cacahouète… la folie guette et emporte petit-à-petit l’innocence de nos personnages. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’autrice à choisie de nous expliquer le passé de celle qui devint la Reine de Coeur, si cruelle et colérique que l’on connait.


Les personnages

Comme dit plus haut, j’ai eu un peu de mal avec le trio de tête au départ :
Alaïs, m’apparaissait comme trop parfaite et « princesse », même si cet aspect s’efface au fur et à mesure que l’intrigue avance et ce pour le mieux !
Hatta est le gentil dévoué corps et âme à l’héroïne, mais la manière dont il devient aussi fou que le chapelier originel est bien choisie par rapport à l’intrigue développée.
Jack est quant à lui le personnage que j’ai au final le moins apprécié : bourreau des cœurs, malgré une fin intéressante, je l’ai trouvé assez plat, alors que ce type de personnage attire davantage mon attention habituellement.

Chester est mon petit chouchou (comme dans beaucoup d’adaptation de cette histoire d’ailleurs). Le chat apparait toujours au bon moment et garde un coté mesquin même si il fait partie du camp des « gentils ». J’ai également beaucoup aimé l’introduction de la Chenille que j’ai trouvée très bien choisie, mais je n’en dirais pas plus au risque de spoiler.


L’édition

Je remercie les Editions Magic Mirror pour l’envoi de ce roman ! ^^

Comme toujours avec cette maison d’édition, l’illustratrice est Mina M, dont je vous invite à découvrir le travail sur son compte Instagram et son site.

Comme Alice au Pays des Merveilles est un roman et non un conte (c’est même une série puisqu’il y a deux tomes), on ne retrouve pas le texte originel à la fin de l’ouvrage contrairement aux précédents que j’ai pu vous faire découvrir. De quoi vous inciter à vous procurer l’original pour ceux qui ne le connaissent pas encore ! ^^


En bref…

Une superbe découverte avec une fin en apothéose qui vaut le détour. A découvrir ! ^^


Liens utiles

Le site des Editions Magic Mirror : https://www.magicmirror-editions.fr/

Se procurer le roman sur la boutique de la maison d’édition : https://www.magicmirror-editions.fr/produit/fin-de-partie/